CONTEXTE
Le Sommet de l’Élevage accueillait cette année Jean-Marc Jancovici, ingénieur, expert du climat et cofondateur et Laure le Quéré du Shift Project, pour une conférence sur l’avenir de l’élevage dans un monde sous contraintes.
Il partageait les enseignements majeurs du rapport du Shift Project sur l’agriculture, un document de référence. Un rapport alimenté de nombreuses concertations avec le monde agricole et les filières, pour comprendre les liens entre alimentation, élevage et transition écologique.
Au programme :
- Un état des lieux : comment l’élevage herbivore français peut-il s’adapter aux limites planétaires ? Quels atouts, quelles limites ?
- Des pistes concrètes : agroécologie, autonomie des fermes, montée en compétences, mobilisation des filières et des territoires et innovation pour une transition juste.
Retour sur les éléments clés
Un monde savoureux, bas carbone, avec de belles vaches broutant l’herbe de nos prairies ? Bien sûr que c’est un avenir possible ! C’est Jean-Marc Jancovici qui me l’a dit !
C’est la réponse que je suis allé chercher en me rendant hier au SOMMET DE L’ÉLEVAGE , avec les copains de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) et Les Shifters Auvergne.
- Autant la jouer jusqu’au bout, je m’y suis rendu en vélo. Ce qui a fait marrer mes voisins automobilistes, mais m’a permis d’être à l’heure, MOI.
- Notre alumni de la CEC, Victor Berthon, boss du sommet, avait eu la bonne idée d’y inviter Laure Le Quéré et Jean-Marc Jancovici. Salle comble pour la présentation de leur rapport « Pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère », publié en 2024. (A checker par ici ).
La question centrale : élevage et limites planétaires
Comment l’élevage herbivore français peut-il s’adapter aux limites planétaires ? Quels atouts, quelles limites ?
Au final, partage de nombreuses pistes concrètes : agroécologie, autonomie des fermes, montée en compétences, mobilisation des filières et des territoires, innovation pour une transition juste. Et évolution nécessaire de nos modes de consommation alimentaire ! Mais ça, ce sera le prochain sujet d’étude du The Shift Project en 2026.
« Janco » et la team du The Shift Project sont même allés inaugurer la Fresque de l’élevage herbivore durable (encore une Fresque ?! Ah oui, mais celle-ci parle de la VRAIE vie de nos campagnes, dans leur complexité et leurs réelles capacités régénératives).
Un super boulot coordonné par Caroline Guinot, avec Les Shifters Auvergne, INRAE , GIS Avenir Elevages.
Envie de la découvrir ? Certains l’ont testée sur site au SOMMET DE L’ÉLEVAGE (Cournon d’Auvergne), lire l’article de ‘Plein champs‘ (un événement 1001fresques).
Conclusion : à l’image de notre Massif Central, aussi vert que généreux, la transition agricole peut être une aventure joyeuse et mobilisante, pour peu qu’on s’en donne les moyens, qu’on leur donne les moyens !
Comme par exemple, en participant au prochain parcours Massif Central de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) : contactez Fabien Marlin ou encore Benoit Rengade pour en savoir + !
En avant pour la bascule !
(1) Raphaël Poughon est le créateur d’Imagine Papillon « un studio régénératif » pour accompagner la métamorphose des organisations et contribuer à de nouveaux imaginaires. Il est aussi engagé dans la Convention des Entreprises pour le Climat Massif Central. Enfin, il est également membre du conseil d’administration du Connecteur qui repartage certains de ses posts à propos d’événements auxquels la rédaction n’a pas pu participer. Une façon d’additionner les compétences et d’être au plus près des dynamiques, nombreuses, de l’Auvergne.
