Hier soir avait lieu la seconde édition des Fuckup Nights de Clermont-Ferrand à l’Aigo café. Un format qui fait la part belle aux échecs entrepreneuriaux.
Outre Atlantique, les « fails » sont acceptés comme faisant partie de la vie de tout bon entrepreneur. Voire même encensé : on n’est pas un vrai entrepreneur si on n’a pas au moins planté une boite. En revanche, en France, nous commençons timidement à intégrer cette dimension dans notre vision de la création d’entreprise.
Les Fuckup Nights, sont présentes dans 90 pays et 321 villes. Elles permettent à des entrepreneurs d’un territoire de partager en toute sincérité et humilité leurs accidents de parcours. Une manière de nous faire réfléchir aux rôles des échecs dans la construction des individus.
4 entrepreneurs, 10 photos, 7 minutes
Lors de cette seconde Fuckup Nights Clermont-Ferrand, Félix Gimenez, Fondateur chez Eighteen Clothing, Jean-Jérôme Danton de Firerank, Brigitte Ekpe Lordonnois, spécialiste de la vision et Marion Lorblanchet, préparatrice mentale, ont partagé leur “fuckup”. Ainsi, 7 minutes et à l’aide de dix photos, ils ont raconté leur histoire, les leçons qu’ils en ont tiré, et comment ces échecs leur ont permis de rebondir.
Les Fuckup Nights, une licence clé en main qui fait ses preuves
Initiée en 2012 au Mexique, cette licence, payante, sous forme d’abonnement mensuel ou annuel, permet à son détenteur d’organiser des événements dans sa ville et de bénéficier de la visibilité et des outils mis à sa disposition par le mouvement. D’ailleurs, le format est le même pour tout le monde. Il ne reste plus qu’à le décliner à la sauce locale.
En France, les Fuckup Nights sont également présentes à Marseille, Paris, Lyon, Rennes, Nice, Toulouse.
Human Booster et l’Aigo Café lancent une belle dynamique
Cette licence est portée par Camille Vantal à Clermont-Ferrand, consultante et barista à l’Aigo Café. La première édition avait été lancée juste avant la crise sanitaire et c’est avec plaisir que nous voyons revenir ce format qui permet de briser le tabou de l’échec.
Interview Février 2020
L’Aigo Café a montré l’exemple à Clermont-Ferrand et a permis de lancer une dynamique positive et nécessaire. Peut-être qu’ailleurs en Auvergne, des citoyens engagés et des passionnés de l’entrepreneuriat auront eux aussi envie de faire vivre cette licence pour leur ville.
La démarche est très simple, il suffit de se rendre sur le site (en anglais). Avis aux amateurs.