7h30 – Salut !
Bien le bonjour à tous, je me présente, Lola, 25 ans, en phase de terminer un master en médias et médiation culturelle à l’Université Clermont Auvergne et fraichement volontaire au Connecteur.
Pour bien commencer ce service civique, deux des membres de l’équipe, Véronique et Alexis, m’ont invitée à passer la journée avec eux au Puy-en-Velay. Journée type du Connecteur avec découverte de l’entreprise MASKOTT, du nouvel espace de co-working la Brasserie du Digital, et une petite visite du collège St-Régis.
Quelle journée !
Que de nouveautés pour moi, adepte de la culture britannique et particulièrement fan de l’Écosse, sujet de mon mémoire de fin d’étude. Je découvre aujourd’hui le domaine de l’innovation dans une journée atypique que je vais vous conter.
Tout d’abord, j’ai du me lever super tôt… C’est seulement après un café (horreur, malheur…) que je suis partie rejoindre Véronique et Alexis pour une virée en Haute-Loire. Un trajet sans encombre avec une vue imprenable sur la nature auvergnate. Dans les environs de 9h30, nous étions arrivés à destination.
9h50 – MASKOTT
Première étape : rencontre avec le directeur de MASKOTT, Pascal Bringer. Alexis munis de son appareil photo, Véronique de ses questions et moi avec mon calepin et crayon de papier, nous pénétrions dans l’immeuble.
Alors en deux mots, MASKOTT est une entreprise créée en 2004 par Pascal Bringer – ancien professeur de biologie – qui propose une plateforme d’éducation pour les enseignants et les élèves du nom de Tactiléo.
Après un accueil chaleureux (deuxième café de la journée ! Victoire !), nous avons discuté un moment avec le directeur et la responsable communication de l’entreprise. Alexis et Véronique ont ensuite dirigé l’interview de M.Bringer.
Ma curiosité reprenant le dessus, j’ai demandé à la responsable communication : pourquoi MASKOTT ? Lorsqu’il était enseignant, M.Bringer s’est intéressé au numérique très tôt. Il s’est vite rendu compte que ses élèves appréciaient d’avoir un changement dans leur enseignement et il s’est pris au jeu. Le projet s’est développé et donna MASKOTT.
En papotant un peu plus, j’ai appris que l’entreprise travaillait avec Microsoft, rien que ça ! Vous imaginez ma surprise quand j’ai découvert que cette entreprise cachée en Haute-Loire naviguait sur le marché international ! Pas si petit que ça au final…
Le petit « plus » de ma découverte : le petit logo en forme de grenouille est la mascotte que M.Bringer utilisait pour guider ses élèves durant les leçons et exercices qu’il proposait en numérique. Elle est juste trop mignonne !
Vu notre emploi du temps assez chargé, nous ne sommes pas restés très longtemps avec les membres de MASKOTT et nous nous sommes dirigés vers la Brasserie du Digital, nouvel espace de co-working au Puy.
Midi – Brasserie du Digital.
Deuxième étape : conférence à la Brasserie du digital sur ‘La Start’up est dans le pré’, le premier événement de la Brasserie qui se tiendra les 2 et 3 octobre. C’est aussi l’occasion pour la Brasserie de faire une soirée d’ouverture officielle de l’espace.
En deux mots, la Brasserie est dédiée au numérique et tout ce qui tourne autour. Elle permet aux entrepreneurs du numérique de se retrouver et aussi d’être aidés dans leur projet.
Hop, voiture garée, équipe en direction du lieu de rendez-vous. Pile à l’heure.
Pendant qu’Alexis interviewait la directrice de l’espace, Laura, je me promenais sur leur toit terrasse. Une vue magnifique, j’y serais restée toute l’après midi. Mais ce n’est pas ce qui était prévu !
On commence en retard, pas de bol, on ne peut pas rester jusqu’à la fin. La conférence commence tout de même… avec un tour de table de présentation ! Il a fallu que je me présente… Je me sentais rougir sous mon masque, l’angoisse ! Le tour de table terminé, la conférence commence, VRAIMENT !
Nous ne sommes restés qu’une vingtaine de minutes, emploi du temps serré comme je disais … Direction le collège St-Régis.
13h25 – Collège St-Régis.
Troisième étape : Rencontre avec Emmanuel Bellendent, directeur du collège St-Régis et Madame Berger, professeur de mathématiques. Un petit collège super mignon perché dans la vieille ville. Il nous a fallu d’ailleurs du temps pour trouver l’établissement !
Une fois arrivés, nous avons directement rencontré le directeur. Un personnage impressionnant. Il répondait à mes questions avec passion, je sentais que ce qu’il entreprenait dans ce collège était extrêmement important pour lui !
Il nous a montré un peu le collège et, pendant que Véronique faisait l’interview du directeur, Alexis et moi retombions en enfance à la rencontre d’une classe de 6ème. L’enseignante, Claire Berger, nous a accueillis pendant son cours de maths.
C’est là que nous avons vu l’utilisation de Tactiléo !
Mme Berger s’en sert pour ses cours ! Les élèves sont ravis, ils ont leur tablette et font des exercices sur la plateforme. Celle-ci est aussi un énorme avantage pour les enseignants ! Ça leur permet de voir en direct l’évolution des élèves de manière individuelle.
Ils ont donc un suivi au cas par cas dans une classe de 30 élèves ! Comme quoi, la technologie peut faire des merveilles…
Pendant le cours, les élèves ont fait une petite activité sur Tactiléo. J’ai du coup pu discuter avec l’enseignante. Je lui ai demandé pourquoi elle utilisait cette plateforme et surtout si elle en était contente.
Elle s’est mise à Tactiléo pendant le confinement (fichu Covid). C’était un moyen pour elle d’être en contact avec les élèves. C’était aussi un moyen de voir si les élèves continuaient de suivre les cours. MASKOTT a ensuite intégré Tactiléo sur l’application Teams (oui oui encore du Microsoft) et Mme Berger a donc pu faire des leçons en visioconférence pour ses élèves. Le plus beau dans tout ça, c’est que les élèves demandaient à ce que les cours en présentiel reprennent.
La présence du professeur leur manquait.
J’ai trouvé que c’était très touchant. Nous avons continué à discuter de la situation actuelle et de la plateforme jusqu’à ce que la cloche sonne et que les enfants s’en aille. Ils étaient d’ailleurs contents d’être filmés.
Après la fin de la classe, Alexis a pu faire une interview de Mme Berger. Je suis restée sur le côté, à écouter cette enseignante parler de l’implication du numérique dans l’éducation des enfants. C’était intéressant et très apaisant.
Une fois l’interview terminée, Alexis et moi avons attendu Véronique en dehors du collège. A la fin de leur entrevue, le directeur nous a fait visiter d’autres endroits, dont le réfectoire. Cet endroit m’a donné envie de retourner au collège ! Un réfectoire avec une terrasse et un endroit ‘diner’ un peu plus ‘chill’ pour les plus grands.
De quoi vous donner envie de retourner en enfance… Et hop, visite terminée. Ce collège m’a laissé bouche bée.
Nous avions terminé les visites pour la journée et la faim s’est faite sentir, il était tout de même 15h30 ! Nous avons fait une pause déjeuner avant de retourner rapidement à la Brasserie du Digital pour prendre quelques photos et vidéos.
15h30 – Retour Brasserie du Digital
Dernière étape : retour à la Brasserie du digital pour visiter les locaux. Lors de la première visite, nous n’avons pu voir que la salle de conférence, le reste des locaux n’étaient pas accessible sans un badge que nous n’avions pas !
En deux mots : la Brasserie est composé de trois espaces. Le ‘co-working’ pour travailler dans les meilleures conditions possibles, le ‘comptoir‘ pour se relaxer et la fameuse salle de conférence avec sont toit terrasse.
Nous avons donc débarqué, appareil photo en main, à la Brasserie. Laura recevait une classe d’étudiants qui visitaient l’espace.
Ils ont cru que j’étais dans leur promo, quel fou rire !
Alexis a pu faire quelques images des deux espace et grâce aux étudiants, ils n’étaient pas vide.
Tout était dans la boîte. Journée terminée.
19h – Fin de journée
Nous sommes donc rentrés sur Clermont-Ferrand vers 19h. J’étais fatiguée mais émerveillée. J’ai appris énormément de chose, surtout en ce qui concerne le numérique et l’éducation.
J’ai compris alors que l’éducation par le numérique était possible mais qu’il fallait un suivi des élèves mais aussi des enseignants. Comme disait le directeur de MASKOTT, ça ne sert à rien de donner du matériel si les élèves et les enseignants ne savent pas s’en servir.
Du coup, la clé de l’éducation par le numérique, c’est une formation informatique aux enseignants mais aussi aux élèves, un accès à des sources en ligne et du bon matériel.
Oui, j’ai appris ça en rencontrant toutes ces personnes en un peu plus de 5h. C’est fou tout ce qu’on peut apprendre en si peu de temps, et ça me change du kilt et du tartan…
Voilà, c’est tout pour moi. Je retourne donc à mon tartan et à mes rêves d’Écosse avant de retrouver l’innovation demain matin.
Bonne soirée les amis,
À bientôt.