Mardi 16 octobre, le SquareLab, incubateur de l’ESC Clermont nous proposait une afterwork sur le thème de : Les nouveaux enjeux de la communication d’influence.
Une conférence d’un spécialiste de l’analyse de l’influence, Benoît Régent et une table ronde en présence de Jessica Pommier, blogueuse « Mes p’tits bouts du monde » et Sonia Reynes, journaliste et Présidente du Club Presse Auvergne.
Les notes du Connecteur
Question 1 : C’est quoi un influenceur ?
- Il fait autorité sur le sujet. Il est crédible
- On regarde sa fréquence d’interventions sur le sujet
- Il a une audience / une communauté importante qui le suit.
Question 2 : Quelle est la tendance chez les « influenceurs » ?
Le nano influenceur. Il a quelques milliers de followers sur un marché de niche.
Question 3 : Quels sont les termes à connaitre aujourd’hui ?
AVE Advertising Value Equivalent => « ancien » terme propre aux RP qui cherchaient la valeur d’une parution éditoriale par rapport à l’achat d’espace media ou de publicité.
EME Earned Media Value => « nouvel » indicateur pour déterminer la valeur monétaire d’un contenu : « Une interview du PDG de BMW au 20h00 de TF1 ça a plus ou moins de valeur qu’une publicité BMW juste avant le 20 heures de TF1. » (source : Benoît Régent)
Question 4 : Et l’influenceur du futur, il peut ressembler à quoi ? …Ça dépend.
Hypothèse 1 : C’est un vendu : « ça ne va pas marcher longtemps => Quel est la crédibilité de l’influenceur ? Il est acheté par une marque pour produire un contenu. Tous vendus, c’est de la pub. » (source : quelqu’un)
Hypothèse 2 : La manipulation de masse : Aujourd’hui certaines marques inventent leur propre influenceur. On fabriquera exemple des mannequins virtuels corvéables à merci et toujours en ligne.
Hypothèse 3 Les limites de l’intelligence artificielle : Aujourd’hui on connait les attentes de l’utilisateur et on peut y répondre parfaitement. On peut cibler avec précision.
« En faisant cela on ôte le libre-arbitre de la personne, on la pousse à la consommation. Est-ce vraiment ce type de société que nous souhaitons développer, c’est la question que je pose à chacun de mes clients »? (source : Benoît Régent)