Volcamp : Clermont-Ferrand aura son événement IT !

Volcamp :  Clermont-Ferrand aura son événement IT !

Le jeudi 15 et vendredi 16 octobre prochain, la métropole clermontoise accueillera la première édition de Volcamp. Une “première conférence tech au coeur des Volcans”. Pendant deux jours, quarante speakers se succèderont pour parler Langage & Frameworks, BigData & AI, Web & Mobile, Architecture, Performance et Sécurité, etc etc
Une programmation qui se décline en conférences, retour d’expériences et workshops autour des grands thèmes techno.  
Deux objectifs pour l’événement : faire de Clermont une ville qui compte dans le monde de la tech et en profiter pour faire découvrir les atouts de l’Auvergne.
Matthieu Vincent,  fait partie du collectif d’organisation. Il nous explique un peu plus en détail les objectifs et les ambitions pour le territoire auvergnat.


Bonjour Matthieu. Avant de parler de Volcamp, est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur toi ?

lors, j’ai 36 ans, je suis un auvergnat vivant à Vichy et je suis directeur technique d’une société de services sur Clermont-Ferrand. Je gère tous les aspects techniques des projets, qu’ils soient RH, commerciaux ou autre. Je fais aussi partie du collectif d’organisation de l’événement IT Volcamp qui aura lieu cet automne.

Ce collectif d’organisation s’est monté en  association au début de l’année et qui se nomme Geek&Terroir ? Le nom interpelle …. ça veut dire quoi ? Vous êtes derrière un PC qui fonctionne sous Linux et vous vous alimentez exclusivement de Truffade et de jambon d’Auvergne?

Haha, oui c’est exactement ça, en plein dans le mille. Non mais plus sérieusement, nous sommes une trentaine dans l’organisation, toutes et tous passionnés de tech et aussi très fans de notre région. Le terroir ça va bien au-delà de la truffade.

D’où est partie l’idée de Volcamp ? parce que pour une première édition vous avez vu grand …

Pendant très longtemps, les conférences techniques étaient cantonnées aux capitales, Paris, Londres, New-York. Depuis quelques années, les grandes métropoles développent toutes leur event IT. A Clermont-Ferrand ce n’est pas encore le cas. On voulait éviter d’être la seule grande ville à ne pas le proposer et se retrouver à la traîne dans l’écosystème Tech.
Sur Clermont des associations comme LavaJug, Clermont’ech et MugInClermont organisent des événements locaux réguliers mais on n’avait pas de grand rassemblement Tech. On a commencé à discuter entre nous, et au fur et à mesure d’autres petits groupes se sont greffés à la réflexion. Début 2020, on a décidé de se lancer dans cette aventure et on a créé l’association “Geek and Terroir”. 
Aujourd’hui, on est une trentaine dans l’organisation. Nous avons apporté une attention particulière à la mixité de notre équipe. Au départ c’était très, trop masculin. Il a fallu y remédier. C’est vraiment un enjeu important pour nous. 

Et donc elle va ressembler à quoi cette gross conf’ ?

Elle aura lieu sur deux jours, à Hall 32. On proposera entre trente à quarante interventions : des lightning, formats de quinze minutes pour apporter un éclairage sur un sujet, des conférences, des retours d’expériences et des workshops de deux heures, animés par des professeurs, pour véritablement mettre les mains dans le cambouis. 
Nous aurons également deux keynotes. Une première, avec Yves Caseau, Chief Innovation Officer de Michelin et une seconde avec Agnès Crepet et Audrey Neveu pour parler notamment, de la place des femmes dans les milieux IT. Nos sponsors seront aussi présents sur un hall d’exposition. 

Et quels sont les publics ciblés ? Est-ce que le “non IT” y ont leur place ? 

Il y aura une jauge de 250 places. L’événement cible plutôt les professionnels, les étudiants et les entreprises du secteur. En revanche, on proposera aussi des formats “découvertes” pour un public moins averti. L’événement est payant mais reste abordable, 50 euros pour les deux jours. 
L’enjeu est, d’une part, de fédérer nos populations techniques pour que nos écosystèmes locaux se rencontrent, et, d’autre part, de donner envie à des développeurs de venir s’installer ici en leur montrant la beauté et les richesses de notre territoire. 
D’ailleurs, la veille de l’événement nous allons organiser un dîner au sommet du Puy de Dôme pour les speakers.

Et justement les speakers, d’où viennent-ils ? Ce seront des auvergnats ou pas du tout ?

Il y aura de tout, il y en aura d’ici, et aussi d’ailleurs. Nous avons lancé il y a quelques semaines un “call for paper”, un appel à conférenciers, pour que celles et ceux qui souhaiteraient intervenir sur leur sujet de prédilection. Nous avons clôturé vendredi avec plus de 190 propositions. On a même quelqu’un des US. 
Maintenant, il nous faut décider de manière collégiale quels seront les speakers retenus en fonction de différents critères : formats, thèmes, locaux ou pas etc… 

En regardant votre site, vous avez de belles entreprises en sponsors. Pourquoi ont-elles choisi de vous soutenir ? 

Le principal enjeu des entreprises locales est de promouvoir la région, de mettre en valeur l’Auvergne afin d’attirer des talents. Elles recherchent plutôt des profils tech qui souhaiteraient quitter Paris ou d’autres grandes métropoles. 
Les éditeurs de logiciels, quant à eux, cherchent avant tout à se faire connaître des entreprises locales.

Alors pour conclure, est-ce que tu peux nous dire pourquoi Volcamp c’est “the place to be” fin octobre ?

Volcamp c’est l’occasion de venir passer deux jours dans un cadre idyllique et pointu tout ça dans une bonne ambiance…Finalement Geek&Terroir résume très bien l’état d’esprit de cet événement !

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.