Actu / L’appel à candidatures Cocoshaker est lancé

Actu / L’appel à candidatures Cocoshaker est lancé

L’incubateur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) Cocoshaker, basé à Epicentre, a lancé lundi son appel à candidatures pour sa seconde promo. Les projets sont à déposer sur le site de Cocoshaker jusqu’au 27 novembre, et ils seront conviés à un séminaire de pré-incubation en janvier pour réfléchir sur leur impact social et valider leur engagement. La décision finale sera prise par Cocoshaker mi-février pour un lancement de 9 mois d’incubation fin février 2017.


marion AudisserguesMarion Audissergues est responsable de Cocoshaker depuis le lancement de l’initiative par Epicentre, début 2016. Elle revient sur la première promo de Cocoshaker, sur l’accompagnement de projets ESS sur Clermont et sur les possibilités apportées par le nouveau partenariat Ronalpia.

La promo Cocoshaker 1 – Nous avons accueilli 5 projets dont l’incubation prendra fin mi-décembre. Les projets sont variés (ruralité, culture, éducation, égalité des chances, agriculture), avec des stades de maturité et des structures différentes. Dans ESS, ce qu’on appelle « entreprise », c’est au sens strict: un projet, une aventure humaine avec l’ambition d’avoir un réel impact sur la société. Cela peut être une association, une société … La première promo de Cocoshaker a validé que l’envie d’innover socialement était là. On a pu tous les accompagner en valorisant en moyenne 12000 € chaque incubation, hébergement (obligatoire) compris.

Ce qu’amène le partenariat Ronalpia – Ronalpia, c’est l’acteur phare de l’ESS en Rhône-Alpes. Cocoshaker et Ronalpia sont maintenant liés. Cela signifie que les incubés Cocoshaker bénéficieront désormais de la totalité du « parcours de formation » proposé par Ronalpia, et inversement. Par exemple, si un entrepreneur social de Lyon incubé par Ronalpia est intéressé par une super formation proposée à Clermont sur le lean (par Valtech, en l’occurrence), il pourra tout à fait venir y participer. Quatre villes sont ainsi reliées entre elles: Clermont, Lyon, Grenoble et Bourg-en-Bresse. Je pense qu’on est assez novateurs dans ce regroupement régional, mais on a vocation à se rapprocher d’autres incubateurs nationaux dont on partage la philosophie.

Que faut-il pour candidater à la promo Cocoshaker 2 ? – Sur le site web de Cocoshaker, les critères techniques et le calendrier sont détaillés, et on peut directement déposer son projet. C’est ouvert aux entrepreneurs sociaux qui ont une « idée plus plus », donc une idée bien creusée mais pas forcément transformée en projet complet, ni bien sûr en structure opérationnelle. Les critères sont la passion et l’investissement que le ou les porteurs sont prêts à mettre sur leur projet, qui doit être prioritaire. Ainsi que l’impact qu’il aura au niveau de la grande région.

Quelle différence entre l’incubation des deux promos ? – Avec Cocoshaker 2, on est toujours dans une logique de co-construction, mais on a maintenant tous les outils au point pour accompagner les porteurs de projet. Un entrepreneur social a le droit d’avoir un accompagnement aussi qualitatif qu’un autre entrepreneur: il faut lui amener aussi les prestations de base (compta, juridique, plan de financement …) tout en mesurant l’impact social de son projet.

Propos recueillis par Damien Caillard
Photo de couverture: Fanny Reynaud

À propos de Véronique Jal

Ma ligne guide depuis 15 ans, c'est le management de projets collectifs à fort "sens ajouté" : les fromages AOP, les hébergements touristiques, la démarche d'attractivité d'une région... et aujourd'hui l'innovation territoriale via un média associatif Toulousaine d'origine, j'ai découvert et choisi l'Auvergne que mon parcours pro m'a amenée à connaître sous plein de facettes. J'adore cette activité qui nous permet d'être en situation permanente de découverte.