C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement).
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.
Cette semaine, le projet de Audrey LAVAU est présenté. Galaded est un projet qui promeut la culture à l’échelle locale.
Explique-nous ton projet
GALADED est une programmation d’événements culturels dans les commerces de centre-ville qui consiste à mettre en avant les artistes et auteurs locaux.
Résume-le en trois mots-clés
Culture, Local, Lien
Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?
A travers mon expérience d’auteur, j’ai pu voir et connaître les difficultés à être visible et développer son lectorat. Idem pour les artistes de tout type.
Pourquoi ce nom (de marque) ?
GALADED comme GALAxie car on met en avant les univers de chacun et DED parce que c’est le surnom que me donnent mes proches !
En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?
Il permet de démocratiser la culture, de permettre aux artistes et auteurs indépendants d’être mis en avant pour vendre et développer leur communauté et cela favorise le lien culture social local.
Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)
Je n’ai pas tellement de nom, simplement pas mal d’entrepreneurs sociaux et culturels que j’ai pu rencontrer qui m’inspirent par leurs engagements.
Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi)
Dans mon domaine, les grands groupes éditoriaux, dans le sens où l’art se perd au profit de la rentabilité. Ils manquent d’équilibre.
Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ?
C’est dur comme question ! En soi, rien, même l’idée à partir de laquelle j’ai commencé à travailler. C’est ce qui m’a permis d’inclure les commerces et leurs propres problématiques de développement.
Le meilleur moment depuis le début de ton projet ?
Je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou des mauvaises situations… non je rigole. Je pense quand j’ai pu dire aux artistes auteurs : « la programmation va se lancer ».
Le pire moment depuis le début de ton projet ?
En février, j’ai eu pas mal de difficultés et de remises en question sur l’intérêt et la faisabilité du projet.
Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?
Flash, pour faire les livraisons et l’installation des œuvres sur les évènements !
Aujourd’hui, qu’est-ce qu’il te manque pour avancer ?
En partie, les financements même si je peux commencer sans. Ce qui me manque c’est aussi des contacts spécifiques dans le milieu de la culture pour booster le projet.
Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est-ce que tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?
Musk sur le projet « GALADED SUR MARS mais d’abord sur Terre ». Gates sur l’expansion humanitaire et économique du projet. Et Bezos sur Amazon KDP parce qu’il y a pas mal de choses à revoir.