Par Cynthia Forestier et Valérie Sève
Vous avez dit social selling? Le social selling c’est l’art et la manière d’exploiter les réseaux sociaux pour développer ses ventes. Exploiter le social selling c’est adapter ses méthodes de vente aux nouveaux comportements d’achat de clients et prospects désormais hyper-connectés.
Nous vous proposons une série d’articles dans le cadre du Social Selling Forum de Clermont-Ferrand qui se tiendra le 15 mai prochain. Au travers d’interviews, nous reviendrons sur les thèmes liés au social selling que nos animateurs ont envie de partager.
Nous nous retrouvons pour ce nouvel article avec Mathieu Doumalin, coach en personal branding à découvrir lors du Social Selling Forum de Clermont. Aujourd’hui, il se prête au jeu de nos questions. C’est parti!
Le Connecteur est partenaire éditorial du Social Selling Forum de Clermont
Bonjour Mathieu dites-nous en plus sur votre activité,votre spécialité ? Qu’est ce que vous proposez aux entreprises ?
Mathieu Doumalin: j’aide les indépendants, les chefs de petites entreprises à trouver des clients de manière plus efficace. Je les coache, les forme aux bonnes pratiques commerciales et je les aide à trouver des stratégies pérennes et à les faire monter en compétence. J’accompagne des consultants, des coachs, des freelances dans leur stratégie commerciale.
Quels sont les thèmes que vous allez animer au Social Selling Forum ?
MD: je serai présent au Social Selling Forum de Clermont-Ferrand. Je travaille avec Cédric Debacq et Laeticia Raynaud, les co-organisateurs du forum. Mes interventions sont orientées storytelling, prospection, routine.
Qu’est-ce que cela va apporter aux entreprises?
MD: des réponses à leurs questions! Mes clients sont de vrais professionnels dans leurs métiers respectifs et ont à cœur de soigner la relation client. Mais pour trouver de nouveaux clients et réussir à vivre de leurs compétences, ils se posent énormément de questions: beaucoup de possibilités, beaucoup d’informations disponibles sur le web et donc du mal à faire le tri dans ces données. Je leur apporte d’une part, de la clarté dans l’aspect stratégie et vision, et d’autre part je leur aide à prendre confiance en eux, à mieux valoriser leur expertise, à trouver la meilleure stratégie qui va coller à leur personnalité, leur marché, leurs clients, à leur business. Ils ont alors une vision plus claire et vont pouvoir maintenir l’effort sur le long terme.
Comment intervenez-vous auprès des entreprises?
MD: je propose des séances de coaching individuel, on aborde un élément de leur stratégie, je les aide à prendre des décisions, faire des choix. Je propose également des séances de groupe de manière dématérialisée, où chacun évoque son expérience et on traite un point particulier qui peut servir à tous. Et enfin de la formation en ligne. J’ai à ma disposition tout un panel d’outils qui me sert sur toute la période d’accompagnement.
Social selling: nouveau concept ou amélioration de pratiques existantes? Social selling rime-t-il plutôt avec “tendance du moment” ou “outil réel” ?
MD: le social selling n’a rien de nouveau. C’est le fait de vendre en utilisant des outils digitaux. Bien avant l’arrivée des méthodes numériques, au Moyen Age, chacun avait sa spécialité et son domaine de compétences. Il y avait moins de concurrence, la vente se faisait assez naturellement. L’offre s’est ensuite étoffée et il a fallu trouver des méthodes pour attirer l’attention. Et cela passait par des gros budgets pub. Avec internet on revient à l’accessibilité de diffusion de l’information. Le but étant de montrer qu’on sait de quoi on parle dans son domaine de compétences, c’est le rôle du social selling . Au départ c’est contre-intuitif, car on a oublié qu’à la base une vente c’est un acte purement humain et non pas un acte de masse, c’est une relation inter-personnelle. Et avec les systèmes et les sociétés, cette vision a été mise de côté, et on en revient à ses principes-là. Le numérique est au service des hommes et il s’adapte aux besoins des hommes et non pas l’inverse. Il y a encore des grandes industries qui essaient d’automatiser le marketing avec des machines. Les plateformes facilitent la communication entre les hommes, on communique en tant qu’individu et non pas en tant qu’entité.
« Le numérique est au service des hommes. Il s’adapte à leurs besoins, et non pas l’inverse. »
Il existe des avantages et des inconvénients, des pertes et des gains, c’est une histoire d’équilibre. Le risque étant d’être présent sur un réseau social sur lequel on partage des valeurs mais sans réussir à engager l’autre dans une relation commerciale. Il doit y avoir une cohérence entre vie virtuelle et vie réelle. Ce sont des modes de communication qui changent. Le but à terme étant la rencontre. Les réseaux sociaux servent à communiquer puis à prendre des rendez-vous. Quand on alimente des communautés, les participants ont envie de vous rencontrer. Et c’est là que le lien se fait. Ça permet d’étendre le territoire sur lequel on travaille. Cela demande une forme d’agilité quant au type de prestation proposée.
Si vous ne deviez choisir que 3 mots pour décrire le Social Selling Forum, ce serait lesquels ?
MD: je dirais humain, connaissances et réseaux sociaux.
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Merci à Mathieu pour cet échange très enrichissant sur le social selling vu d’un autre angle et rendez-vous le 15 mai au Social Selling Forum de Clermont-Ferrand !
Rendez-vous la semaine prochaine pour l’interview de Benoît Lacoste, chargé d’affaires, vendeur à domicile indépendant.
Autres contenus, infos et inscriptions au Social Selling Forum Clermont
Mais qui est Mathieu Doumalin ?
Nom : Doumalin
Prénom : Mathieu
Emploi/poste : Dirigeant
Entreprise : Destination Clients
Avez-vous votre propre entreprise ? oui
Site Web/ blog : www.destinationclients.fr / https://www.linkedin.com/in/mathieudoumalin/
Avez-vous déjà participé à un Social Selling Forum ? Si oui, lequel (ou lesquels) ? Lille et Paris