Be PLOP, les jeux en bois made in Cantal pour le développement de la motricité

Be PLOP, les jeux en bois made in Cantal pour le développement de la motricité

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ».
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine on découvre le projet Be PLOP de Fanny NICOLEZEAU, basée dans le Cantal.

Explique-nous ton projet

Je conceptualise depuis 2 ans des jeux en bois pour le développement de la motricité fine et sensorielle des enfants de 10 mois à 6 ans. Les jeux sont co-conçus avec des professionnels de santé (ergothérapeute, psychomotricienne) pour que ce soit un vrai outil ludo-éducatif. Les planches de jeux s’adaptent sur les bacs de rangement Trofast de la marque IKEA. Je fabrique les jeux dans les chutes de bois que je rachète à l’entreprise Combelles, qui est à 20 minutes de mon atelier. C’est une fabrication purement Cantalienne puisque mon atelier se trouve à Aurillac.

Résume-le en trois mots-clés 

Jeux en bois / Motricité fine / fabriqué dans le Cantal

Pourquoi avoir décidé de monter le projet Be Plop?

La nounou de mes filles m’a demandé de lui créer un adaptateur pour mettre 2 planches sur un grand bac. Je me suis intéressée au concept et je l’ai amélioré de par sa qualité et son côté ludo-éducatif.

Pourquoi ce nom (de marque) Be Plop ?

Plop c’est le bruit que fait la piece de jeu quand elle tombe dans la boite ! Partenaire Ludique à Ondes Positives.

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

Il est fabriqué de manière éco-responsable, ne demande pas beaucoup d’énergie (sauf pour moi 😉 ), c’est une lutte contre les jeux en plastique et surtout une lutte contre les écrans.

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

Respire ! Des valeurs fortes, un storytelling et une commucation à la perfection et des produits hyper qualitatifs. La recette de la réussite !

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

Aucune en particulier

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Oui, je prendrais encore plus le temps d’y aller étape par étape. Je dirais non à certaines opportunités qui m’ont fait aller loin trop vite. Mais c’est en faisant des erreurs que l’on apprend !

 Le meilleur moment depuis le début de Be Plop ? 

La salon Baby, lorsque j’ai vu l’engouement des enfants pour le jeu. Les parents n’arrivaient pas à les faire partir du stand, c’était très drôle à voir.

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

La désillusion lorsque les revendeurs m’ont mis un gros stop après plusieurs échanges prometteurs.

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

WonderWoman !! Pour m’en inspirer au quotidien et pour qu’elle me motive à franchir les obstacles.

Aujourd’hui, qu’est-ce qu’il te manque pour avancer ? 

Un commercial et de l’argent. L’argent c’est le nerf de la guerre et j’auto-finance ce projet depuis le début. J’arrive au moment critique où je dois vendre et vite pour ne pas perdre l’élan.

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est-ce que tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

Des bases de données ! ^^

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.