CartogéoVie, cartographier l’environnement des publics vulnérables

CartogéoVie, cartographier l’environnement des publics vulnérables

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine nous découvrons CartogéoVie de Meddy Escuriet.

Explique-nous ton projet

L’application CartogéoVie à pour ambition d’améliorer la participation sociale des personnes que l’on qualifie généralement de « vulnérables ». Elle se compose d’un fond de carte mondial à partir duquel il est possible de faire varier les échelles. Elle permet à des structures sociales et médico-sociales d’utiliser un outil géographique et cartographique et de le mobiliser dans le cadre de leurs accompagnements ou à des fins d’évaluation de l’efficacité de leurs services. L’application peut être utilisée dans le champ du handicap, de l’insertion, de la protection de l’enfance etc.

Résume-le en trois mots-clés 

Cartographie, inclusion sociale, innovation

Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?

Docteur en géographie, j’ai fait le choix de créer cette application après avoir réalisé ma thèse auprès de personnes handicapées, dans un service d’accompagnement médico-social.

Pourquoi ce nom (de marque) ?

Dans CartogéoVie, il y a Cartographie et Géographie, l’essence de l’application. Le suffixe Vie permet d’exprimer son objectif : améliorer la vie des personnes

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

Cette application peut améliorer le monde dans la mesure où elle permet l’expression et la participation de ses utilisateurs et qu’elle offre la possibilité d’identifier des obstacles à l’inclusion.

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

Je ne rêve pas forcément de start-up, mais plutôt d’initiatives et d’idées intéressantes d’un point de vue social et environnemental.

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

LifeInvader qui dominait le marché des réseaux sociaux à Los Santos avant l’accident qui couta la vie à son fondateur.

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Mon projet ne s’est pas toujours déroulé comme prévu, mon application n’est pas non plus parfaite mais je pense que je ne changerais rien, j’améliorerais l’existant.

 Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Le moment où j’ai pu utiliser l’application pour la première fois et réaliser la carte des lieux de mon quotidien

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

Le moment où j’ai du expliquer des concepts géographiques complexes à mon prestataire informatique 🙂

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

Rick Sanchez pour qu’il m’aide à développer plusieurs versions de CartogéoVie dans le multivers.

Aujourd’hui, qu’est ce qu’il te manque pour avancer ? 

Il ne me manque rien de spécial, j’ai la chance de travailler en totale liberté sur un sujet qui me tient à cœur et pour lequel je contribue, avec mes moyens, à changer les choses.

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est ce tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

Je leur donnerais pour mission la recherche de financements

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.