FairePlay! Le concept store seconde vie, seconde chance

FairePlay! Le concept store seconde vie, seconde chance

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine, c’est au tour d’Hélène Estaria et le projet FairePlay!,incubé au SquareLab de l’ESC Clermont Business School.

Explique-nous ton projet

FairePlay! est le concept store #2nde vie, #2nde chance. Des articles de sport, engagés et responsables sur Clermont-Ferrand. C’est un lieu authentique de vente et d’échanges autour du sport loisirs et de la nature. C’est l’adresse bon plan où trouver des articles de sport neufs, reconditionnés ou upcyclés. On peut participer à des ateliers de co-réparation et d’upcycling et à des conférences autour d’un café… Le tout est animé par une équipe engagée, en insertion professionnelle, à laquelle FairePlay! donne une #2nde chance.

Résume-le en trois mots-clés 

sport, durable, et solidaire

Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?

Mes expériences en industrie et ESS m’ont convaincue qu’il est possible d’assurer la pérennité d’une entreprise en respectant engagement social, valorisation de l’humain et préservation de la planète.

Pourquoi ce nom (de marque) ?

FairePlay! est à la fois le fairplay qui, en tant que sportive, est une des valeurs du sport que j’essaie d’incarner et le savoir-faire français que j’admire en tant que professionnelle.

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

FairePlay! c’est la volonté de remettre l’humain au centre d’échanges vertueux par l’insertion professionnelle au service de l’économie circulaire en créant une communauté

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

Chamberlan, parce que je suis une dingue de chaussures, que sa fondatrice incarne la réussite au féminin, en s’appuyant sur le savoir-faire français.

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

Amazon parce que la rentabilité poussée à outrance fait mourir les autres acteurs, qu’ils ont imposé des standards inatteignables (livraison à J+1).

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Je ne changerai rien, parce que se sont les difficultés qui me font avancer ainsi que les nombreux soutiens et rencontres : les étudiantes DNMade, Cocoshaker et Squarelab, la CAM et mes partenaires.

 Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Quand j’ai pu aller choisir mes premiers produits dans l’entrepôt d’un partenaire!

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

Quand j’ai rencontré le bailleur du local de mes rêves et qu’il m’a dit qu’il était loué brut de béton, c’est-à-dire, sans chauffage ni isolation !

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

Hulk pour soulever des montagnes pour changer les mentalités sur la surconsommation et l’insertion

Aujourd’hui, qu’est ce qu’il te manque pour avancer ? 

Ce qu’il me manque c’est un local de 200-300m2 avec une bonne visibilité au Brézet, à la Pardieu ou Aubière.

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est ce tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

Des équipements de sport autoréparables et super-polyvalents! Per exemple, une raquette de tennis qui peut se transformer en raquette de squash, padel ou badminton!

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.