F’Latté : lingerie d’allaitement et de grossesse

F’Latté : lingerie d’allaitement et de grossesse

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine, c’est au tour de Delphine Chassang et le projet F’latté, incubé au SquareLab de l’ESC Clermont Business School.

Explique-nous ton projet

Maman de 2 enfants allaités, j’ai eu besoin d’acheter un produit qui n’existe pas encore : un soutien-gorge d’allaitement absorbant. Plus encore, j’ai créé une marque de lingerie colorée, élégante et féminine, car la lingerie d’allaitement actuelle n’est pas vraiment valorisante pour la femme qui la porte. Maintenant, avec F’Latté, les mères peuvent allaiter au sec tout en étant stylée.

Résume-le en trois mots-clés 

lingerie, féminine, qualité

Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?

Pour répondre à un besoin personnel et commun à beaucoup de femmes, pour enfin proposer un produit innovant, élégant dans lequel la femme qui allaite est au centre du produit, de la marque.

Pourquoi ce nom (de marque) ?

F’Latté pour le jeu de mots être Flattée, le F de femme et le Latté pour les fuites de lait. L’élégance, la maternité et la féminité.

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

Clairement, actuellement, tu peux mettre de la lingerie classique, en coton, blanche avec des cœurs bleus. Qui a dit que l’on voulait porter de la lingerie d’adolescentes ? C’est enfin fini avec F’Latté.

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

La marque Tajine banane à ses débuts, qui a commencé petit pour devenir une vraie marque à laquelle on s’identifie quand on allaite.

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

le minitel : ils auraient pu exploser avec l’arrivée d’internet mais ils n’ont pas réussi et ont vite été dépassés.

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Je m’entourerais mieux au lancement, j’aurais conscience du temps entre le commencement et le lancement, j’aurais plus confiance en mon idée, le projet etc. J’oserais lever plus d’argent au début.

 Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Le shooting photo avec des mamans d’Instagram. Une superbe journée, des photos magnifiques. Ne pas prendre de mannequin a été mon meilleur choix.

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

La remise en question d’un produit après 6 prototypes alors qu’on voyait le problème depuis le début.

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

Supergirl : fémininté, confiance et force

Aujourd’hui, qu’est ce qu’il te manque pour avancer ? 

Encore un peu de finance pour décoller, un investisseur pour accélérer le développement. Mais j’y travaille depuis l’intégration au squarelab de l’ESC.

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est ce tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

La rédaction d’articles de blog pour le référencement. Je les verrais bien écrire sur les fuites de lait, l’allaitement ou comment choisir sa taille de soutien-gorge !

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.