MEXA : jeux et outils éducatifs pour enfants

MEXA :  jeux et outils éducatifs pour enfants

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine nous donnons la parole à MEXA, un projet made in Bourbonnais et une marque de jeux et outils éducatifs pour enfants.

Explique-nous ton projet

MEXA est une marque de jeux et outils éducatifs pour enfants, adaptés aussi aux enfants à besoins spécifiques.

Résume-le en trois mots-clés 

éducatif, inclusif, éco-responsable

Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?

Nous sommes un duo, amies depuis 15 ans, Amaya, conseillère en sciences de l’éducation, et Mélanie, designer produit et graphiste. Mexa est toujours à la recherche de sens et de solutions efficaces !

Pourquoi ce nom (de marque) ?

MEXA = ME pour Mélanie, X pour &, A pour Amaya. Cela signifie aussi « bouger » en portugais. De plus, la consonance est dynamique à l’image de notre entreprise.

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

Nous apportons des solutions plus adaptées aux enfants à besoins spécifiques : des outils éducatifs qui suivent leurs besoins, et des jeux collaboratifs et écoresponsables permettant le jeu collectif

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

Nous apprécions beaucoup le travail de Oppi par exemple : une marque de jouets français, avec des produits innovants.

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

Des start-up qui, au nom de l’innovation, continuent de développer des solutions nocives pour l’environnement et sans apporter de solutions adaptées.

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Nous ne changerions rien. Nous avons fait des choix (notre cible par exemple) qui n’étaient peut-être pas les plus efficaces, mais qui nous ont permis de développer notre capacité à s’adapter.

 Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Lorsque nous avons eu le prototype final de notre premier produit et que nous avons pu le transmettre à un enfant, ainsi que de l’avoir présenté à des professionnels du médico-éducatif.

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

Nous voulons fabriquer essentiellement en France, et c’est un vrai défi ! La recherche de notre menuisier a duré plusieurs mois…

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

Professeur X : son talent de télépathie nous serait bien utile pour communiquer avec tout nos bénéficiaires et leur faire connaître notre marque !

Aujourd’hui, qu’est ce qu’il te manque pour avancer ? 

Nous avons créé un super produit, il n’attend plus que des petites mains pour se l’approprier. La visibilité est difficile à développer, mais nous y travaillons jour après jour avec conviction.

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est ce tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

Nous leur prouverions grâce un à PPT en 5 arguments qu’il n’y a pas besoin d’aller sur Mars pour trouver des pépites ! Et s’ils s’ennuient, nous avons toujours des dossiers ou des mails à classer.

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.