REFLEXTIME, pour une rééducation stimulante et motivante

REFLEXTIME, pour une rééducation stimulante et motivante

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine, nous découvrons le projet de Cynthia Rousseau, Reflextime.

Explique-nous ton projet

Partant d’un postulat simple, l’engagement et la motivation du patient dans sa prise en charge, est un des facteurs clé de succès d’une rééducation optimisée. Nous avons dès lors, développé une technologie de stimulation qui mobilise le cognitif et le moteur dans une approche ludique et engageante. Nous ne restons que de grands enfants et le jeu reste un formidable levier renforçateur. Cela permet d’émettre des mouvements spontanées tout en mobilisant son attention sur les tâches cognitives.

Résume-le en trois mots-clés 

Personnalisable, Evolutif, Adaptable

Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?

Par l’envie viscéral des co-fondateurs d’entreprendre sur un sujet qui a du sens. Imaginer développer une technologie pouvant prévenir des pertes d’autonomie comme des maladies neurodégénératives.

Pourquoi ce nom (de marque) ?

A l’origine, ce travail a été initié dans le domaine sportif pour développé ses performances sportives, dont ses reflexes d’où le temps des reflexes.

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

Il est pluridisciplinaire, regroupant plusieurs acteurs important qui oeuvrent conjointement, autour des sujets de la rééducation, de la perte d’autonomie, du handicap afin d’améliorer l’existant.

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

Blablacar, pouvoir révolutionner la mobilité en répondant à plusieurs problématiques : limiter la pollution, et fluidifier le trafic notamment

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

Il en faut pour tout le monde, mais les start-up sans contact humain direct ça ne m’anime pas vraiment

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Pas de regrets sur mes choix, les choix nous guident et nous construisent, donc c’était nécessaire.

 Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Les meilleurs moments sont ceux de partage avec les professionnels de santés et les patients. De voir l’utilité du travail fourni, c’est une partie de gagné!

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

Pour moi c’est un ensemble, je prends les hauts et les bas comme ils viennent.

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

Pour moi les héros sont bien rééls! Les entrepreneurs qui savent faire preuve de résilience pour avancer : mon père en fait partie !

Aujourd’hui, qu’est ce qu’il te manque pour avancer ? 

Du temps ! Savoir prendre son temps pour structurer de manière solide les fondations et savoir accélérer quand c’est le moment. Un savant mélange !

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est ce tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

Je prendrais du temps pour discuter avec eux, connaître leurs visions, comprendre leur raisonnement, me nourrir de nos échanges.

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.