French Tech Clermont Auvergne, en balade à Volvic

French Tech Clermont Auvergne, en balade à Volvic

Chaque mois, la French Tech Clermont Auvergne réunit ses adhérents chez l’un d’entre eux. Ils sont 85 à ce jour. Simple et convivial, quelques croissants, du café, et surtout un moment pour se retrouver, discuter et contribuer à l’émulation de l’écosystème d’innovation.

Hélène Ribeaudeau, community leader, le dit  » Les gens ont vraiment besoin de se retrouver. Nous avons du temps de privation à rattraper et ces petits déjeuners, tout simples, sont là pour ça, donner des occasions d’échanger et des envies de faire ensemble ».

On le sait, c’est la première étape de la collaboration. Pour collaborer, il faut se connaître, puis se faire confiance et enfin, on peut envisager de travailler ensemble. Et à observer et tendre l’oreille, après les pitchs, autour d’un café, les discussions vont bon train et les idées de collaboration ne sont jamais bien loin.

Ce mois-ci, la French Tech était donc chez l’un de ses membres, la communauté d’agglomérations de Riom Limagne et Volcans. Accueilli par Cécile Chaput, la directrice Economie et attractivité de Riom Limagne et Volcans, c’est au sein d’une pépinière bien remplie, ECOPEP à Volvic, qui combine bureaux, logements passerelles (pour accueillir les cadres en transition) ainsi qu’un Fablab dédié aux entreprises pour leurs tests et prototypages, que se tenait ce petit dej’. D’un format un peu plus long que d’habitude, 5 entreprises ont rapidement pitché.

INVERS 

Le(s) constat(s) de départ qui a suscité l’idée fondatrice ? Un déficit de protéines en Europe, assorti d’un contexte de production, en Amérique du Sud pour l’essentiel, dans des conditions environnementales dommageables et enfin, d’une attente de plus en plus forte de durabilité en termes de pratiques de consommation.

Stéphanie Cailloux, directeur général (elle ne féminise pas son titre), le dit, l’élevage d’insectes est à la mode. Pour Invers, c’est la conviction qu’il faut créer un modèle de filières de production agricole complètes et que, dans ces conditions, l’élevage d’insectes aura un impact écologique positif. En effet, c’est une production qui génère des protéines de haute qualité, qui n’épuise pas les ressources et qui correspond à l’alimentation naturelle des animaux visés.

Le modèle Invers est différent de celui de la célèbre start up de cet univers, Ynsect, qui développe un modèle d’industrialisation de la production. Pour Invers, la logique est celle d’une économie circulaire locale, appuyée sur un réseau d’agriculteurs, eux-mêmes producteurs. L’approche est donc très locale. Pour ce qui concerne leur territoire d’origine, l’alimentation de l’insecte est issue d’un coproduit du blé, production importante du territoire et peu valorisée actuellement et les filières volaille et pisciculture, consommatrices potentielles sont également bien présentes. La boucle est bouclée.

Si les 3 premières années d’Invers ont été consacrées au développement des technologies et process nécessaires à la conception d’ateliers de production, l’étape suivante se prépare, via une levée de fonds. Avec 23 salariés et des recrutements en cours, Invers attaque une phase d’accélération.

Ce sera donc la création d’un premier couvoir puis l’installation de 25 ateliers d’ici 2025 chez les agriculteurs; La stratégie de développement repose ensuite sur l’installation de chaines de valeur sur des bassins géographiques cohérents, avec à chaque fois, couvoir et ateliers. A suivre …

https://invers.fr/

SPOPIT

« On perd 30% de son temps à chercher l’information » C’est l’accroche de SPOPIT pour faire comprendre son activité. On comprend bien en effet.

Les systèmes d’information sont complexes, ils nécessitent souvent de multiples saisies de mêmes données et comme les applications ne communiquent pas entre elles, on finit par ne plus savoir où les trouver. C’est là qu’intervient SPOPIT, en centralisant et sécurisant toutes les données. Et également, en permettant la génération automatique de documents, la possibilité de partage des informations avec des partenaires pour mises à jour, en gérant la RGPD avec génération des registres…

Laurent DESROSIERS, Président de SPOPIT qui compte déjà 9 salariés, l’explique très bien dans cette vidéo.

ITARVERNE 

ITARVERNE est une société spécialisée dans le développement d’applications métiers Web sur mesure intégrant seulement les fonctionnalités utiles à l’organisation. Elle dispense aussi des formations techniques. Plus spécifiquement David Rigaudie, son président évoque le dispositif « Scrapping », en cours de test. Il mettra à disposition un service en ligne d’optimisation de fichiers CSS pour améliorer les performances des sites. Concrètement, pour les non initiés, les fichiers CSS sont globalement ceux dont la mission est d’assurer l’esthétique des sites internet. Souvent, (c’est à dire dans 93% des volumes concernés, donc très souvent) l’ensemble des bibliothèques d’un style (les typos par exemple) sont téléchargées alors qu’une infime partie est réellement utilisée. L’optimisation offerte par Scrapping permettra d’alléger et donc d’améliorer les performances SEO et peut-être aussi, même si ce n’est pas encore mesuré, d’améliorer l’impact environnemental. https://itarverne.fr/

FLUIDY

Jeune start up créée début 2022, Fluidy se présente comme un cabinet d’expertise en objets connectés. Deux associés, issus du monde de la télématique partis d’un constat : le développement d’un produit connecté grand public est complexe et technique. Il nécessite beaucoup de compétences différentes, en capacité de communiquer efficacement entre elles. C’est le projet de Fluidy, qui vient constituer une équipe pluridisciplinaire aux compétences complémentaires en évitant les silos. Fluidy propose toutes prestations de services de conseils, audit et bureau d’étude en matière d’ingénierie informatique, technique, électrotechnique, électronique et mécanique.

LD3V

C’est l’invité surprise, Damien Lucarella est concepteur d’images et vidéos 3D et de visites virtuelles pour illustrer notamment les concours d’architectures ou la promotion immobilières. Ce sont ses images qui permettent de mieux se projeter dans un dessin d’archi ou de promoteurs.

Le prochain aura lieu avec Nanoter, à Turing 22.

À propos de Véronique Jal

Ma ligne guide depuis 15 ans, c'est le management de projets collectifs à fort "sens ajouté" : les fromages AOP, les hébergements touristiques, la démarche d'attractivité d'une région... et aujourd'hui l'innovation territoriale via un média associatif Toulousaine d'origine, j'ai découvert et choisi l'Auvergne que mon parcours pro m'a amenée à connaître sous plein de facettes. J'adore cette activité qui nous permet d'être en situation permanente de découverte.