GREEZ, le e-commerce cosmétique anti-gaspi

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine, c’est au tour de Noémie Arnal et du projet GREEZ

Explique-nous ton projet

L’idée de GREEZ est de changer nos modes de consommation. Au lieu d’acheter un produit cosmétique neuf, nous pouvons acheter et utiliser un produit déjà fabriqué et disponible sur le marché. Ce produit est un invendu car il présente un défaut visuel, un packaging abimé, une date de durée de vie courte ou un sur-stock. Nous les récupérons et les revalorisons. GREEZ est un site e-commerce dédié aux produits cosmétiques invendus et/ou neufs provenant des professionnels attesté par un intermédiaire qualifié afin de garantir la conformité du produit.

Résume-le en trois mots-clés 

#anti-gaspillage #écologie #cosmétique

Pourquoi avoir décidé de monter ce projet ?

Je souhaitais répondre à l’inégalité face aux produits de soin et d’hygiène. D’un côté, ces produits sont victimes d’un gaspillage, et de l’autre les produits d’hygiène et de beauté sont non-accessibles pour une partie des français.

Pourquoi ce nom (de marque) ?

Greez c’est une beauté Green mais qui fait aussi repenser les modes de consommation (Vous l’avez vu le N devient Z). Et GREEZ = Gestion des invendus /Revalorisation /Economie /Ecologie / Zéro déchet

En quoi ce projet améliore-t-il le monde ?

3 impacts : Environnemental : réduire le gaspillage des cosmétiques en évitant la destruction. Social : nous aidons des associations à recevoir des produits et Economique : Augmenter le pouvoir d’achat

Une start-up qui te fait rêver (et pourquoi?)

Too good to go car elle est simple à comprendre et à mettre en place et qu’elle a un réel impact sur l’environnement et sur la société

Une start-up qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

Je dirais un grand groupe de vêtements qui prône la fast-fashion et qui détruit des collections après les ventes (je ne citerai pas de nom ^^)

Si tu pouvais recommencer ton projet à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Je pense que je ne changerais rien car je débute. Je dirais peut-être d’oser me lancer plus tôt.

 Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Lorsque j’ai reçu le prix coup de coeur Ulule x Blissim. J’ai réellement senti que j’avais entre les mains un projet qui avait de la valeur et du sens pas que pour moi.

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

Pour le moment, je touche du bois, nous n’avons pas eu de pire moment (je pense que comme dans tout projet, il y a des bons et des mauvais moments)

Un super héros que tu embaucherais et pourquoi ?

Mulan, car c’est une femme qui n’a pas peur de se battre pour ses convictions, qui a le sens de la protection, du travail et du courage.

Aujourd’hui, qu’est ce qu’il te manque pour avancer ? 

Il nous manque des marques cosmétiques pour récupérer leurs produits et débuter l’aventure, de la visibilité sur les réseaux sociaux et la presse et des financements pour faire avancer Greez.

Si tu avais Musk/Gates/Bezos, comme stagiaire qu’est ce tu leur ferais faire ? Des cafés de l’espace ?

Elon je le mets direct à la création du site et système de paiement. Bezos sur la stratégie commerciale (il appelle les marques). Gates c’est notre happiness manager (il gère la bonne ambiance)

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.