kīpuka : le magazine dédié aux volcans

kīpuka : le magazine dédié aux volcans

C’est une tendance de fond. Les entrepreneurs sont de plus en plus « green native ». Leurs projets sont « conçus avec le souci de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone » (Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’investissement). 
Ce format sérieux « et en même temps » léger, met en lumière ces nouveaux porteurs de projet à impact.

Cette semaine, c’est Jean-Marie Prival, rédacteur en chef du kīpuka, qui nous parle du premier numéro du magazine.

Explique-nous ton livre

kīpuka est un magazine trimestriel de vulgarisation scientifique dédié aux volcans. Le magazine s’adresse à tous les amateurs et amatrices de volcans, qu’ils soient passionnés, enthousiastes ou simples curieux. kīpuka (terme hawaïen prononcé « ki-pou-ka ») s’intéresse aux volcans à travers plusieurs prismes : celui de la géologie bien sûr, mais aussi ceux de sciences humaines et sociales comme l’archéologie, l’histoire, l’art… Sans oublier une rubrique zoologique et/ou botanique. Le magazine couvre l’actualité éruptive et scientifique chaque trimestre et propose aussi des articles de fond.

Résume-le en trois mots-clés ?

Volcans, science, vulgarisation

Pourquoi avoir décidé d’écrire ce livre ? 

Je voulais écrire des articles sur les volcans, et plutôt que de galérer à tenter de les vendre à droite à gauche en tant que pigiste, j’ai décidé de créer mon propre magazine pour les publier !

Pourquoi ce titre ?

Un kīpuka est un îlot de terre qui subsiste au sein d’un océan de lave, parcelle de vie dans un monde minéral. Le magazine se veut un îlot de presse indépendante au milieu de grands groupes de presse…

En quoi ce livre améliore-t-il le monde ?

Il contribue à diffuser la science auprès du public, ce qui important dans l’ère actuelle (climatosceptiques, antivax…). Il prône des valeurs de partage : textes et images sous licences libres, etc.

Un scientifique (d’hier ou d’aujourd’hui) qui te fait rêver (et pourquoi?)

Je kiffe George Poulett Scrope. Il a écrit de super traités sur les volcans (d’Auvergne notamment !) et il a même pris le nom de sa femme, au XIXe !

Un scientifique (d’hier ou d’aujourd’hui)  qui ne te fait VRAIMENT PAS rêver (et pourquoi) 

Claude Allègre. Il a pourtant fait d’importantes contributions à notre compréhension de la Terre, mais il a viré climato-sceptique…

 Si tu pouvais recommencer ton livre à 0, tu changerais quelque chose ? Et si oui, quoi ? 

Au niveau du contenu pas grand-chose, par contre je changerais la mise en page (taille et disposition des images, aspect graphique général…) pour une maquette plus travaillée.

Le meilleur moment depuis le début de ton projet ? 

Assister en direct à la sortie des magazines chez l’imprimeur était un grand moment : le projet quittait enfin de l’espace virtuel de mon ordinateur pour entrer le monde des objets physiques !

Le pire moment depuis le début de ton projet ?

L’apprentissage du logiciel de mise en page a été assez douloureux… Me former tout seul à ces nouveaux concepts était un défi pas toujours agréable.

Un super héros avec qui tu aimerais collaborer et pourquoi ?

Je n’y connais rien en super héros… Batman, car les chauves-souris c’est cool et avec son grappin on pourrait facilement descendre dans les cratères.

Aujourd’hui qu’est ce qu’il te manque pour avancer ?

J’ai besoin de plus d’abonnés donc de plus de publicité ! Avoir des retours de lecteurs satisfaits est super motivant pour créer les futurs numéros. Encore faut-il que les gens sachent que ça existe.

Si tu avais 10 millions de budget alloué à ton activité, tu ferais quoi avec ? Tu partirais écrire un autre livre à Hawaï ?

Je paierais des reportages sur des volcans actifs à des journalistes/photographes, pour proposer des contenus plus variés à mes lecteurs. Une expédition sur les volcans d’Antarctique par exemple…

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À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.