Top départ pour Clermont Massif Central 2028, Capitale Européenne de la Culture

Top départ pour Clermont Massif Central  2028, Capitale Européenne de la Culture

L’appel à projet pour la Capitale Européenne de la Culture est paru en début d’année. Désormais, Clermont-Ferrand Massif central 2028 a un an pour rédiger sa réponse. Cette candidature sera co-construite avec les acteurs du territoire. Synthèse de la méthodologie utilisée.

Un label créé en 1985

C’est en 1985 que le titre de Capitale européenne de la Culture voit le jour. Il permet à une ville, désignée par un jury d’experts de l’Union Européenne, de promouvoir son territoire par l’intermédiaire de manifestations culturelles tout public. On le doit à Melina Mercourie, ancienne ministre de la culture grecque et Jack Lang ministre de la Culture français de l’époque. Un titre accessible à tous les membres de l’union européenne qui permettra au territoire élu de voir son rayonnement culturel et touristique et sa renommée internationale.

La France est le pays de l’Union européenne, avec la République tchèque, retenu pour 2028 et doit donc sélectionner sa ville candidate.

Porteuse de la candidature, la ville de Clermont-Ferrand a proposé Clermont Massif Central 2028, élargissant la candidature à un territoire riche d’une identité d’exception. Choisir le Massif Central, c’est penser en grand. D’une surface de 85 000 km2, c’est le massif le plus vaste du pays ! C’est donc permettre l’affirmation et l’expérimentation de territoires urbains comme ruraux aux mille et une facettes. Mais aussi de mettre en avant une histoire : un passé industriel fort, porteur de nouvelles expérimentations et innovations.

Une candidature en plusieurs phases

L’année 2021 a permis de proposer une programmation événementielle autour de cette candidature. En effet, des manifestations et des rencontres se sont déroulées tout au long de l’année.
Parallèlement, l’équipe Clermont-Ferrand Massif central 2028 a débuté un cycle de rencontres avec différents acteurs pour présenter la démarche collaborative autour de la candidature. La capacité à associer la société civile à ce projet est un des critères déterminants dans le choix de la ville lauréate.

Ainsi, 2022 sera le temps de l’écriture collective. La réponse pour remplir le cahier des charges devra contribuer à la stratégie à long terme de la ville. Sa dimension européenne, la capacité de réalisation, le contenu culturel et artistique et la gestion de projets, complètent la liste des critères pour rendre la ville éligible.

Une gouvernance qui se veut partagée

Pour construire cette candidature, une gouvernance a été mise en place. Elle se compose d’une équipe opérationnelle en charge de rédiger le dossier. On retrouve un conseil d’administration et un comité de candidature, avec à sa tête, Olivier Bianchi. Une assemblée d’associations, un club de mécènes et des adhérents sont également une des composantes de cette gouvernance. Enfin, des financeurs publics, des acteurs du territoire, des comités de soutien et des porte-voix participent à la dynamique.

Des ateliers de prospectives organisés par les acteurs de l’innovation

Le Damier est le cluster des industries culturelles et créatives d’Auvergne. En décembre, il a répondu présent à l’invitation de l’équipe opérationnelle pour réfléchir à la place de la culture en Auvergne dans une démarche prospective. Deux ateliers d’intelligence sont prévus pour le mois de janvier.

La culture est en transition. Le Damier interroge ses adhérents autour de plusieurs questions.
– A quoi ressembleront les industries culturelles et créatives en 2028 ?
– Quels seront les nouveaux métiers au sein des entreprises des ICC auvergnates ?
– Qu’est-ce qui fait la spécificité de nos territoires et quels sont les marqueurs ?
– Quel serait le futur souhaitable pour notre territoire ?

Deux sujets majeurs émergent après la première rencontre : la place du numérique et l’enjeu écologique. Ces deux thématiques traversent d’ailleurs toutes les filières économiques. Elles semblent devenir un socle de réflexions partagé par les acteurs de l’innovation en Auvergne.

Des retombées économiques et touristiques

Co-construire, c’est le souhait affiché par l’association Clermont-Ferrand Massif Central 2028 en charge de la candidature. Celle-ci appelle tout secteur d’activité et milieux confondus à prendre part au projet en adhérant à l’association. Entreprises du privé, un comité de mécènes a été créé afin de participer et de soutenir activement ce projet. Collectivités, participez à la réflexion et la mise en oeuvre de la programmation. Grand public, prenez part au projet et devenez porte-voix.

Plus qu’une participation, s’engager c’est entreprendre au sein d’une communauté locale et dynamique, renforcer votre visibilité et permettre la réalisation d’un long et ambitieux projet.

Pour la ville de Clermont-Ferrand, se voir accorder le label, c’est bénéficier d’une couverture médiatique de taille. Mais aussi permettre la stimulation et l’accroissement de l’attractivité de la ville. Enfin, c’est profiter de nombreuses retombées économiques liées aux subventions, au tourisme et à la création d’emplois.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

À propos de Pauline Rivière

Pauline Rivière est journaliste et rédactrice en chef du média en ligne le Connecteur. Elle est en charge du choix des dossiers spéciaux mensuels. Elle développe également des outils de datavisualisation à destination de l'écosystème de l'innovation et s'intéresse à l'innovation éditoriale. Avec sa société SmartVideo Academy, elle anime différentes formations à la réalisation de vidéos (au smartphone notamment) et à l’écriture audiovisuelle. Elle intervient également dans l'Enseignement Supérieur dans le cadre de projets pédagogiques digitaux, mêlant techniques de communication et sujets d'innovation.