Paul Pinault, co-fondateur de la start-up Ingenious Things, a présenté les outils de Google et de Facebook permettant d’évaluer la pertinence d’un marché, d’une offre et d’un prix pour moins de 100 €.
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La synthèse de la présentation
1 – Prouver que des gens partagent le « customer pain »
- Google Trends: outil gratuit pour étudier les tendances sur les mots-clés cherchés sur Google, sur les 5 dernières années. Cela prouve l’évolution de l’intérêt du consommateur pour la « notion » du produit ciblé – https://www.google.fr/trends/
- Google Survey: outil de sondage en ligne payant mais à raison de 10 centimes d’euros par personne sondée (donc 100 personnes à sonder = 10€). On peut cibler par âĝê, sexe, pays (c’est ce qui est le plus significatif). Conseil: poser 1 question simple, plutôt fermée (oui/non, choix entre 2 alternatives …), la clé étant d’obtenir une réponse très rapidement. Le bilan arrive progressivement au bout de 24 à 48 heures, sous forme de graphes avec possibilité de tri des réponses. – https://www.google.com/analytics/surveys/
Ne pas oublier de prendre en compte des règles de base, comme les biais statistiques, notamment parce que ces sondages sont posés souvent sur des sites d’information pour « financer » des articles (les lecteurs doivent répondre à la question pour accéder à l’article). Certains lecteurs veulent se débarrasser de la question au plus vite pour lire l’article, donc la vitesse de réponse est décisive: il faut comprendre tout de suite la question. Enfin, si on garde peu de résultats après élagage, le biais peut être amplifié sur 10 ou 20 personnes.2 – Prouver que ma solution est une réponse à ce « customer pain »
- un visuel qui donne envie de cliquer, avec un message très clair (mais limité à 20% sur l’image)
- la modularité des pubs: l’intérêt est de tester plusieurs arguments de vente (exemple: prix, simplicité, taille, autonomie …) différenciants par rapport à la concurrence. Le message qui aura plus de clics correspondra mieux au besoin, a priori
- ne pas exposer sa marque. Utiliser du fake, avec par exemple un faux nom de domaine, une landing page quasii-automatisée et une marque qui n’existe pas. Le test ne concerne pas encore la marque mais l’argument de vente. Et il y a un risque que la campagne soit contre-productive.
- Lancer la campagne à partir d’une page Facebook, pour éviter de la diffuser en son nom propre.
La configuration de la campagne se fait par le « Ad Manager » de la page créée. On détermine d’abord l’objectif et surtout la cible – qui est la valeur ajoutée incroyable de Facebook, par de très nombreux critères. C’est un moyen de valider les personae définis en hypothèses par de l’A/B Testing. Le placement de la pub est mieux dans le fil d’actu. Enfin, on définit la période et le budget: une campagne de 10 € ou d’une heure sont tout à fait possibles.- « en savoir plus », bouton non engageant
- « acheter », plus intéressant même si on ne demande pas la CB. Le fait de cliquer sur le bouton montre un engagement fort.
3 – Déterminer si le prix de vente acceptable de ma solution peut me faire vivre
Le replay de l’événement
La présentation de Paul Pinault (31 slides) sur Slideshare:
[slideshare id=70135983&doc=desoutilsagilesetleanpourdemarrersonetudedemarche-161214135145]
La vidéo complète de la captation sur YouTube (40 minutes):
Tournage et montage Damien Caillard / Le Connecteur
Les interviews bonus
Clément Posada du Bivouac revient sur le point fort de ce FlashCamp:
Le programme du prochain FlashCamp, en janvier:


